jeudi 23 février 2012

Les cellules souches, au cœur du débat scientifique et idéologique



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PERSPECTIVES THÉRAPEUTIQUES IMMENSES
De plus, en 2007, des chercheurs ont réussi à reprogrammer en laboratoire des cellules adultes (prélevées dans la peau), c'est-à-dire à les faire remonter à un état encore non différencié où elles retrouvaient leurs capacités d'évolution. Ces dernières sont appelées cellules "iPS" (sigle anglais pour "cellules souches à pluripotentes induites").
Les cellules souches ont ouvert des perspectives thérapeutiques immenses en raison de deux de leurs caractéristiques. Puisqu'elles possèdent le pouvoir dedonner n'importe type cellulaire, elles pourraient servir à remplacer des cellules mortes ou défectueuses et régénérer ainsi un tissu humain : muscle cardiaque après un infarctus, rétine atteinte par une dégénérescence, moelle épinière lésée, pancréas d'un diabétique ne sécrétant pas d'insuline, repousse d'un os sectionné… La liste paraît inépuisable, mais les travaux scientifiques n'en sont encore qu'à l'état expérimental.
A cette première caractéristique s'ajoute celle de constituer une source inépuisable : à chacune de ses divisions, une cellule souche donne une cellule fille et une autre cellule souche, qui à son tour va se diviser de la même manière.
Est-ce à dire que les cellules souches pluripotentes constituent l'arme parfaite pour la médecine régénérative ? Une réserve s'impose quant à leur sécurité : le risque d'évolution cancéreuse n'est pas écarté. En effet, dans une tumeur, la cellule cancéreuse a perdu son caractère différencié normal et prolifère indéfiniment.
INCERTITUDES
La question a notamment été soulevée dans plusieurs articles scientifiques récents à propos des cellules reprogrammées (iPS) qui présentent des anomalies génétiques multiples, plus fréquentes que dans les cellules souches embryonnaires. Certaines concernent notamment des gènes impliqués dans les mécanismes de protection contre la cancérisation et pourraient alors favoriserl'évolution tumorale.
Les cellules iPS ont les faveurs des opposants à l'utilisation de cellules provenant d'embryons surnuméraires conçus dans le cadre de la procréation médicalement assistée. A l'inverse, des chercheurs, qui travaillent sur les deux types de cellules souches pluripotentes, estiment que les incertitudes plus grandes pesant sur les cellules iPS imposent de ne pas renoncer aux travaux sur les cellules souches embryonnaires. Le débat scientifique croise donc le débat idéologique.
Paul Benkimoun

L'ultime liberté


Euthanasie: des personnalités s'engagent pour une loi d'ultime liberté


PARIS - Plusieurs personnalités, parmi lesquelles Nathalie Baye, Guy Bedos, Boris Cyrulnik, Benoîte Groult ou Patrick Sébastien, se sont engagées pour la légalisation de l'euthanasie, a indiqué mercredi un communiqué de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

Le texte, signé par une cinquantaine de personnalités, demande aux candidats à la présidentielle de prendre l'engagement solennel, s'ils sont élus, de déposer très rapidement un texte de légalisation devant le Parlement, afin que la France rejoigne les pays de liberté qui ont déjà légiféré.

L'ADMD cite notamment, parmi les premiers signataires de ce texte pour une loi d'ultime liberté, les comédiennes Nathalie Baye et Mylène Demongeot, les chanteurs Hugues Aufray, Sheila, Stone, les humoristes Guy Bedos et Patrick Sébastien, les écrivains Noëlle Châtelet, Christiane Collange, Régine Deforges, Gilles Perrault, le psychanalyste Boris Cyrulnik et le philosophe André Comte-Sponville, les politiques Anne Hidalgo, Jean-Paul Huchon, Noël Mamère...

Lire :


http://www.romandie.com/news/n/_Euthanasie_des_personnalites_s_engagent_pour_une_loi_d_ultime_liberte220220121902.asp

mardi 21 février 2012

Famillechretienne : contraception et avortement


Contraception et avortement : les jeunes sont capables d’entendre la vérité

  • famillechretienne.fr
  • 20/02/2012
  • Par Charles-Henri d’Andigné
  • 1 commentaire

Qui doit faire l'éducation sexuelle des enfants ?

L’école seulement

0%
0%

Les parents seulement

27.59%
27.59%

L'école, les parents et les proches

55.17%
55.17%

Personne, elle se fera toute seule

10.34%
10.34%

Autre

6.9%
6.9%

La contraception anonyme et gratuite pour les mineures est la principale solution avancée par le rapport Nisand pour combattre l’avortement chez les très jeunes filles. Une éducatrice, Inès de Franclieu, répond.



Amandine 30 ans

Le premier enfant né en France par fécondation in vitro arrive à 30 ans. Un biologiste et un médecin ont collaboré, Jacques Testart et René Frydman. Des émissions TV ce soir 21 février sur France 2. 

samedi 4 février 2012

Axel Kahn. Des gènes sans destin


Le débat entre l'inné et l'acquis est-il toujours d'actualité ?
Cette question est derrière nous. Un gène ne gouverne pas un destin, et chaque homme est tout à la fois l'inné et l'acquis.
Vous êtes ici au cœur de la plateforme des neurosciences en Aquitaine. Que pensez-vous de leur formidable développement ?
C'est le champ le plus passionnant de la biologie. Grâce à lui, nous comprenons les mécanismes qui nous permettent de penser. Avec le développement des neurosciences, nous pourrons soigner nombre de maladies. Mais il accroît aussi les possibilités pour les scientifiques de prendre un ascendant de plus en plus actif sur les hommes.
Vous avez dit que vous croyiez toujours au progrès, mais que l'optimisme du progrès était en crise. Que voulez-vous dire par là ?
Nous sommes dans une phase historique bouleversante. Malgré tous les progrès scientifiques, nous sommes la première génération à penser que nos enfants ne vivront pas mieux que nous. Nous avons fait preuve de naïveté en ne faisant pas naître parallèlement à tous les moyens nouveaux un projet humaniste explicite.

Voir l'article :

Utiliser le diagnostic préimplantatoire


Choisir un embryon sain dans une fécondation in vitro est l’une des récentes avancées de la science. Et l’une des plus ouvertes aux polémiques, mais abordée sans tabous hier, lors d’un des rendez-vous du Forum européen de bioéthique à Strasbourg.
Mettre au monde des bébés bien portants : ce qui paraît « naturel » pour beaucoup est un parcours périlleux, en particulier pour les parents atteints de maladies génétiques ou chromosomiques qu’ils peuvent transmettre de manière quasi certaine à leurs enfants. Pour les aider dans le cadre d’une fécondation in vitro (FIV), le diagnostic préimplantatoire (DIP) permet de sélectionner un embryon qui serait indemne de maladie. Ce test génétique soulève une quantité de questions abordées hier après-midi, à Strasbourg. Les raccourcis vers l’idée de « bébé garanti sans maladie » sont vite faits, tout comme les polémiques sur le tri des embryons peuvent radicaliser les opinions.

Lire :